Ce jour, la Commission européenne a revu à la baisse sa proposition de réhomologation de l’autorisation d’utilisation du glyphosate, et proposera demain une durée entre cinq et sept ans pour sa prochaine autorisation, a annoncé le porte-parole de l’institution.

Ce revirement après avoir voté une prolongation pour 10 ans constitue une nouvelle provocation auprès du monde agricole.

Ce délai de 5 à 7 ans est trop court pour trouver des solutions alternatives et va mettre à mal la compétitivité des exploitations agricoles françaises, créant des charges supplémentaires.

C’est un coup de canif supplémentaire donné à la profession et un non-sens scientifique : toutes les études réalisées par les autorités sanitaires nationales (ANSES) et européennes (EFSA, ECHA) au cours des 40 dernières années ont conclu que la molécule ne comporte aucun risque pour la santé des consommateurs.

Damien Greffin a déclaré : « La France est déjà un modèle pour l’agriculture mondiale, ne le détruisons pas sous prétexte d’une peur environnementaliste injustifiée ».