Un premier conseil d’administration 2022 très suivi
VIE SYNDICALE. Mardi 11 janvier, au Chesnay (Yvelines), la FDSEA Île-de-France a tenu son premier conseil d’administration de l’année sous la présidence de Damien Greffin.
Le premier conseil d’administration FDSEA de 2022 s’est tenu au Chesnay (Yvelines), le 11 janvier. Le président, Damien Greffin, a introduit ce conseil en insistant sur la nécessité de « maintenir une dynamique dans un contexte compliqué ». « Merci à vous tous d’avoir bravé les interrogations. Je réitère mes voeux pour nos entreprises. Abordons 2022 avec de la prudence compte tenu des charges élevées », a t-il souligné.
À la suite, Célia Laudy, de la FDSEA, a fait un point de situation sur le sujet ZNT (Zones de non-traitement) en rappelant le contexte et la chronologie. Damien Greffin a ajouté : « Les chartes continuent même si le travail est à refaire. Le Conseil d’État renvoie à l’avis de l’Anses. La ligne rouge du syndicalisme est que nous ne mettrons pas les doigts dans une prévenance individuelle. Devoir prévenir d’une utilisation de produits autorisés par l’État et ayant reçu une autorisation de mise sur le marché est anormal ». Au sujet de la distance, il a ajouté : « On s’en va vers une distance notée sur le bidon, soit une ZNT par matière active, même si je doute qu’on puisse repasser dans les temps l’ensemble des produits à la moulinette. Pour la compensation, la FNSEA pousse enfin ce dossier-là auquel le gouvernement ne semble pas fermé ». Il a ensuite incité le conseil à se rapprocher des élus de leurs communes afin que la ZNT soit à la charge de l’aménageur pour les projets futurs. Luc Janottin, en charge du dossier environnement, a expliqué le travail à effectuer par la chambre d’Agriculture et le syndicalisme, notamment la réécriture des chartes et la prévenance collective.
Damien Greffin est ensuite revenu sur l’action du 14 décembre devant le Conseil d’État : « Nous avons souhaité mener cette action ciblant »la République des juges » lors d’une action coup de poing à l’échelle du nord-Bassin parisien. 71 agriculteurs ont été mis en garde à vue dans des conditions inacceptables alors que l’action s’est passée sans aucune dégradation. Il y a des défauts de procédure à tous les étages. Nous sommes en lien au niveau du Grand bassin parisien avec un avocat pénaliste afin de s’assurer d’une défense collective ».
Enfin, Sophie Marescaux, de la FDSEA, a évoqué le Plan pollinisateurs, publié le 21 novembre et entré en vigueur le 1er janvier, et les exemptions obtenues à ses contraintes. Puis un point a été fait concernant la Pac et le simulateur qui sera utilisé lors de réunions terrain courant février. Enfin, les élus ont évoqué le congrès FNSEA et le séminaire du bureau FDSEA qui a planché sur l’horizon 2025, et ont fait travailler les présents sur leurs idées de renouvellement d’élus en responsabilité.
À noter que les très bons résultats des négociations de barème des dégâts de gibier franciliens ont été salués.