Dans le sud Yvelines, à Adainville, un éleveur de bovins bio voit son installation contestée. Trois riverains dont l’éditrice Odile Jacob ont déposé plusieurs recours contre lui.

Soulignons l’apologie des paradoxes : comment Odile Jacob peut éditer un ouvrage titré « Sauvons l’agriculture » et refuser l’installation à la campagne d’un agriculteur respectueux de l’environnement et de l’animal ? La seule raison ne serait-elle pas sa proximité (500 mètres) avec sa propriété ? Malgré la conformité et la validation administrative de cette installation, on oppose un recours en justice porté par Corinne Lepage, ex ministre de l’environnement, dont on connaît les orientations et les convictions.

Qu’est ce qui dérange : l’installation d’un agriculteur à la campagne ? La production locale ? Un élevage bio ? La préservation d’une race menacée ? Pour Odile Jacob : « Sauvons l’agriculture », mais loin de chez moi. Une fois de plus, avec ce genre de recours, on empêche les agriculteurs d’exercer leur métier. En outre, ce type d’égoïsme alimente le mal-être métier dont souffre tant la profession et encourage l’agribashing.

La profession s’engage à dénoncer systématiquement ces comportements individualistes. Elle soutiendra toujours une agriculture de proximité, de qualité et ceux qui l’incarnent. Rappelons que l’agriculture contribue à la richesse de nos territoires et de nos terroirs. 

A l’intérêt individuel, opposons la préservation de notre ruralité. #sauvetonpaysan