Formation apicole : de la théorie à la pratique, il n’y a qu’un pas
FORMATION Le 18 février, c’était au tour des adhérents du Val-d’Oise de participer au deuxième module du programme de formations FDSEA autour de l’abeille. Un programme complet vivement apprécié des participants.
À Cergy (Val-d’Oise), une dizaine d’agriculteurs et d’agricultrices ont participé le 18 février à la journée de formation apicole FDSEA « De la théorie à la pratique ». Cette journée, dispensée par Christopher Sénéchal, apiculteur amateur et référent apicole FDSEA, a mis en lumière un programme complet riche en travail d’observation à base de photos et vidéos de colonies d’abeilles. L’objectif : préparer la saison apicole à venir.
À la suite d’un tour de table, la matinée a débuté par la révision de quelques bases de l’apiculture, notamment certains éléments de la règlementation apicole, des conseils sur l’emplacement du rucher, « l’un des premiers actes des bonnes pratiques apicoles », a rappelé le formateur, ou encore des conseils lors des visites de ruches. Ensuite, à travers des quiz de photos de ruches, de cadres, d’abeilles, les participants ont pu affiner leur observation afin d’affûter leur analyse et prendre les bonnes décisions. Par la suite, Christopher Sénéchal a expliqué comment démarrer avec son premier essaim ainsi que les différentes stratégies de gestion du cheptel apicole pour maîtriser l’essaimage.
Des manipulations essentielles à la loupe
L’après-midi, les participants ont pu être conseillés sur leur récolte de miel à venir, les précautions à adopter, le nourrissement des colonies en saison et en hiver, la gestion du varroa et la stratégie de renouvellement. Concernant le varroa, ils ont pu bénéficier d’un tour d’horizon des différentes techniques utilisées, leur permettant de mieux combattre ce fléau. Plusieurs manipulations pratiques ont aussi été décortiquées comme l’introduction de ruchette en ruche, la création d’essaims artificiels, l’introduction d’une reine fécondée… Les participants sont repartis ravis d’avoir « appris autant d’éléments dans la gestion du cheptel apicole » remettant ainsi « de l’ordre dans ce que l’on faisait déjà. On a hâte de mettre en pratique tous ces conseils. Car l’apiculture comme l’agriculture, c’est travailler avec le vivant, un travail par essence complexe », ont-ils déclaré de concert.
« Les prochains rendez-vous auront lieu sur le terrain entre exploitants. Rejoindre cette démarche, c’est prouver que l’abeille vit bien sur les parcelles et faire la démonstration des contributions positives de l’agriculture pour la préservation de la biodiversité », a conclu Valérie Gagnardeau, directrice adjointe de la FDSEA.